Le Sommet mondial des gouvernements 2024 (WGS) en cours a été le théâtre d’une séance plénière cruciale présidée par Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), mettant en lumière la trajectoire des taux d’intérêt mondiaux. Parmi les participants distingués se trouvaient des personnalités notables, dont Cheikh Mohammed bin Hamad bin Mohammed Al Sharqi, prince héritier de Fujairah, et Cheikh Maktoum bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, premier vice-souverain de Dubaï, entre autres, soulignant la gravité du discours.
Modérée par Richard Quest de CNN, Georgieva a salué la position pionnière des Émirats arabes unis dans l’adoption des technologies d’intelligence artificielle (IA), soulignant la clairvoyance stratégique du pays en créant un ministère de l’IA en 2017. Georgieva a souligné l’impact profond de l’IA, comparant son importance à celle du secteur industriel. révolution, tout en appelant à une approche responsable et inclusive pour son adoption. Georgieva a décrit quatre critères clés pour évaluer l’état de préparation à l’IA, en mettant l’accent sur l’infrastructure numérique, le développement des compétences, l’investissement dans l’innovation et les cadres réglementaires.
Exprimant un optimisme tempéré par la prudence, Georgieva a souligné l’impératif de rester adaptable et vigilant dans un paysage mondial en évolution rapide. Georgieva s’est dite confiante dans une baisse prochaine des taux d’intérêt mondiaux d’ici la mi-2024, citant des fondamentaux économiques solides, en particulier aux États-Unis. Attribuant la résilience de l’économie américaine à sa nature dynamique et à ses avantages stratégiques, Georgieva a souligné son rôle central dans la stabilité économique mondiale.
Sous le thème « Façonner les gouvernements du futur », le Sommet mondial des gouvernements 2024 continue de réunir des dirigeants et des experts du monde entier à Dubaï, offrant ainsi une plate-forme pour des dialogues vitaux sur la gouvernance future. Avec un large éventail de participants et plus de 110 sessions, le WGS 2024 apparaît comme un lien pour façonner la trajectoire de la gouvernance et de l’élaboration des politiques mondiales.